Tous les ans, les start-ups sont nombreuses à tenter leur chance. Sur le marché français comme ailleurs, il est sans nul doute difficile de s’imposer dans cette jungle qu’est le monde des affaires. Certaines start-ups ont pourtant réussi à tirer leur épingle du jeu, enregistrant des performances plus qu’honorables en un temps record… avant de se retrouver en redressement judiciaire. Comment expliquer que des références telles que ChicTypes ou encore Save soient passées d’une activité florissante à un redressement en seulement quelques semaines ? Nous avons tenté de décrypter le phénomène.
L’adoption d’un modèle nocif pour les startups
La première variable qui doit être prise en compte pour expliquer le crash de ces startups est la somme que les entrepreneurs sont prêts à investir pour s’imposer face à la concurrence. Pour conquérir son milieu, il est cependant indispensable de se préparer sur deux fronts : le marché gagné en peu de temps, et les pertes financières que cela engendre. Selon des professionnels, les entreprises qui connaissent de grosses difficultés alors qu’elles semblaient réussir à tous les niveaux sont celles qui ont choisi une solution cashburn. Cette décision s’explique généralement par l’indispensabilité de miser gros pour se démarquer sur un marché très disputé. Pour TakeEatEasy comme pour ChicTypes, l’adoption de ce modèle a été nocive, car ces startups n’ont pas su garder l’équilibre.
Le retrait des investisseurs de longue date
La débâcle financière d’une startup entraîne presque invariablement le retrait des investisseurs qui ne trouvent plus d’intérêt à placer de l’argent dans une entreprise qui a du mal à se redresser. Dans la majorité des cas, les partenaires financiers se révèlent intransigeants. Si de rares chanceux comme Save peuvent encore espérer reconquérir le cœur de leurs investisseurs, il est certain que ChicTypes et TakeEatEasy auront plus de mal à remonter la pente.