A l’heure où l’on parle, nul n’ignore la puissance des nouveaux services de messagerie. Véritable outil de communication magique, on a déjà utilisé au moins une fois, les fonctionnalités de message de WhatsApp, Skype ou encore Messenger. Pourtant, ces derniers échappent encore aux régulations européennes, à l’inverse des opérateurs télécoms. Mais dernièrement, une nouvelle pourra bouleverser cette situation. La Commission européenne prévoit une série de mesure vis-à-vis de ses applications de message.
Des régulations qui portent sur l’utilisation de données
Entre toutes les révisions en attente, la directive liée à la vie privée et la communication électronique prend une place majeure. Si les opérateurs télécoms y sont déjà tous soumis depuis 2002, c’est maintenant le tour des applications de messagerie. Par ailleurs, il sera interdit de conserver les données de trafic ainsi que les données de localisation des utilisateurs. Par conséquent, la protection de la communication de ces derniers sera plus intense. Ce que l’utilisateur ignore, c’est que ces applications sont actuellement dans le droit d’exploiter totalement leurs données, étant donné qu’il ne sont pas considérés comme étant des services Télécom.
Le chiffrement de communication sera aussi à l’honneur
Outre la gestion d’utilisation de données, la Commission européenne prévoit aussi de s’attaquer au chiffrement de communication. Pour échapper à cette règle, certains services ont recours au chiffrement bout à bout, c’est le cas par exemple de WhatsApp ou encore de Skype. En Amérique, tous les opérateurs sont obligés de fournir les conversations de leurs clients, si il y a une demande des autorités. Ce qui n’est pas le cas des applications de messagerie. Pour preuve, la messagerie américaine WhatsApp avait refusé de partager les échanges d’un de ses clients au FBI, suite aux attaques de San Bernardino. Pour se défendre, le géant Facebook communique même être incapable de protéger les communications des utilisateurs, une fois que cette régulation sera en vigueur.