Intel prévoit déjà une stratégie de serrage de ceinture drastique en vue d’un futur sans PC. La conséquence ? Ce sont 11 % d’emploi à supprimer soit 12 000 postes. La raison en est qu’Intel veut muter confortablement vers des activités plus rentables que celles des ordinateurs de bureau et économiser au maximum jusqu’à la moitié de l’année 2017.
Une transition qui mène à des sacrifices
Jusqu’à la moitié de l’année 2017, Intel va supprimer 11 % de son effectif soit 12 000 postes au niveau international. En effet, le géant de l’informatique constate que la vente de PC n’est plus porteuse et qu’il doit innover. De ce fait, les dirigeants de la firme jugent que pour passer favorablement la transition de l’après-PC, Intel doit prévoir dès maintenant et se développer dans des marchés plus porteurs. Dans cette stratégie, Brian Krzanich, PDG d’Intel a affirmé que le départ des employés victimes de suppression de poste ont été volontaire pour la plupart, mais aussi, involontaires, et dus à des fusions de sites.
Une stratégie qui fera économiser Intel
Ne se cachant pas de l’objectif de cette stratégie, Intel fait part de son gain par rapport à cette suppression de postes. En effet, avec 11 % d’employés en moins, Intel fait une économie de 1.4 milliard de dollars. Par ailleurs, il faut dire que le PDG avait déjà pressenti le changement lorsqu’il a pris les commandes en 2013 étant donné qu’il a déjà effectué des réformes considérables sur les types de produits à lancer sur le marché comme, les terminaux connectés, les data bases ou encore les services en ligne et l’usage du Cloud. Ainsi, cette stratégie de restructuration est perçue par les dirigeants d’Intel comme favorable étant donné que leur résultat durant le début de l’année à augmenter de 3 % avec une croissance de 9 %, malgré le fait qu’il y ait une légère baisse du chiffre d’affaires.