Comme la connectivité Internet s’est considérablement répandue dans le monde entier au cours de la dernière décennie, les gouvernements ont tendance à la perturber ou à la bloquer complètement. Access Now, un groupe de droits numériques a indiqué que le nombre d’arrêts d’internet imposés par l’Etat est passé de 75 en 2016 à 108 en 2017.
Fait intéressant, la plupart des pays où se produisent les arrêts comprennent des endroits où l’Internet est en train de se développer. Des pays tels que le Cameroun, le Bangladesh et les Philippines reconnaissent que l’accès est indispensable face à la concurrence dans l’économique numérique. Mais pourtant, ils cherchent également à la contrôler.
La corrélation entre l’expansion de l’accès et les arrêts
L’utilisation par l’Inde des perturbations de l’Internet est d’autant plus remarquable qu’elle embrasse la technologie. Depuis 2012, le gouvernement indien a poussé à élargir l’accès à Internet à travers le pays. Elle a reconnu cette initiative comme une nécessité fondamentale, à l’instar de l’éducation ou des soins de santé.
En 2015, le gouvernement Modi a lancé l’initiative « Digital India » pour favoriser l’économie numérique. Le programme consiste en outre à déployer des installations permettant une connexion à haut débit et garantir un accès universel à la connectivité mobile. Ces efforts ont été récompensés. Cependant, les risques pour contourner la loi sont nombreux dans le pays. D’où le fait de limiter les accès.
Les pays en voie de développement aspirent à une meilleure connectivité
Outre l’Inde, d’autres pays comme l’Ethiopie, veulent également bénéficier d’une connexion à haut débit. D’ailleurs, des plans ont déjà été mis en place afin d’atteindre cet objectif. Des investissements énormes ont été réalisés par ces pays.
Le Cameroun a également connu une forte poussée numérique. D’ailleurs, dans le pays, on peut découvrir une ville anglophone surnommée « Silicon Mountain » pour sa communauté technologique en plein essor.