Le nombre de failles trouvées dans WordPress et ses plugins associés a triplé depuis 2017, tandis que les vulnérabilités d’IoT ont considérablement diminué, selon les données recueillies par Impreva. Le nombre total de vulnérabilités dans les applications Web signalées par les chercheurs a grimpé de 17 142 en 2018, soit une hausse de plus de 21 % par rapport à l’année précédente, en partie à cause du grand nombre de failles détectées dans les solutions Web et les interfaces de programmation.
Le système de gestion de contenu le plus répandu, WordPress, présentait la plupart des vulnérabilités signalées, soit 542. Cet outil présente un vaste écosystème comprenant plus de 54 000 plugins. Ils représentent la quasi-totalité des problèmes de sécurité Web, soit 98 %.
Une plateforme très appréciée par les hackers
Cette popularité et cette extensibilité font que WordPress soit le CMS le plus utilisé auprès des développeurs Web, mais également les hackers. Celles-ci font de WordPress une plateforme de choix pour les pirates informatiques.
Les vulnérabilités Web en 2017 :
Toute faille de sécurité qu’ils pourraient trouver et exploiter peut conduire à une infection de masse. Selon la base de données nationale sur les vulnérabilités, le nombre de failles révélées publiquement a considérablement augmenté en 2017, passant de plus de 5 000 à plus de14 649 problèmes détectés.
Pourquoi une telle hausse ?
L’augmentation du développement d’applications en ligne, l’utilisation de composants open source et des tests de sécurité plus rigoureux sont probablement tous des facteurs contribuant à cette augmentation. On s’attend à ce que le nombre total de vulnérabilités augmente d’année en année.
Chaque année, il y a de plus en plus de produits nouveaux, à vérifier et d’outils plus sophistiqués pour les gérer. On assiste à une nette hausse du nombre de failles associées aux applications modernes. Les hackers se concentrent sur les serveurs Web frontaux, les plateformes de gestion de contenu et l’IoT.